Sarcome myxoide
ou myxosarcome chez le lapin
Esther van
Praag, Ph.D.
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Le mot “sarcome” vient du grec et signifie “croissance
charnue”. Sarcome définit aujourd’hui un groupe relativement rare de tumeurs malignes
qui affectent le tissu connectif. Même si les sarcomes sont des tumeurs bien
définies et reconnues, leurs caractéristiques portent à confusion. En effet,
certains types peuvent présenter une combinaison de caractéristiques
appartenant à différents types de sarcomes. Ceci amena la conclusion générale
et reconnue que le développement néo-plastique se fait à partir de cellules
primitives mésenchymateuses, qui se développent en plusieurs directions
différentes, donc différents types de sarcomes. Les tumeurs peuvent
apparaître dans toutes les parties du corps : membres supérieurs ou
inférieurs, poitrine et abdomen, ainsi que dans différents types de tissu :
muscle, nerfs, tendons, cicatrices, os et le périoste. Quatre principes
s’appliquent aux tumeurs sarcomes: • Localisation:
une tumeur localisée en surface devient moins souvent maligne qu’une tumeur
situé dans les tissus profonds. • Taille: les
grandes tumeurs possèdent un potentiel plus élevé à devenir malignes que les
petites tumeurs. • Croissance:
une tumeur à croissance rapide possède un potentiel plus élevé à être maligne
que celle a croissance lente. • Vascularisation:
les tumeurs malignes sont riches en vaisseaux sanguins, alors que les tumeurs
bégnines sont avasculaires ou faiblement vascularisées. Les sarcomes sont locallement invasives dans les tissus environnants. Même
si leur taux de formation de métastases est faible, le sarcome peut se
répandre par voie sanguine vers les autres organes. Un myxosarcome est
défini comme un fibrosarcome riche en protéoglycans
du tissu connectif (mucines). C’est pourquoi ce type de tumeurs est aussi
appelé myxofibrosarcome. En médecine vétérinaire le
mot “myxosarcome” reste pourtant un terme général pour des tumeurs
spécifiques telles que le myxofibrosarcome,
liposarcome ou l’histiocytome fibreux maligne. Un virus, appelé "malignant
rabbit fibroma
virus", a été isolé chez les lapins. Il peut induire le fibrosarcome. Ce
virus possède des similarités antigéniques avec les virus du fibrome et du
myxome, et on pense qu’il s’agit d’un recombinant des deux virus. La présence
du virus est accompagnée d’immunodéficience, de tumeurs malignes et
d’infections. Voir: “Fibrosarcome chez le lapin” Diagnose et histologie
La nature de la masse et la présence de
métastases doit être déterminée par des radiographies, ultrason et une
biopsie.
Les myxosarcomes se différencient entre tumeurs
"low-grade", intermédiaire et
"high-grade". Elles peuvent être petites et (multi-)nodulaire ou
grandes. Leur degré de malignité est en général faible, mais augmente à
chaque nouvelle croissance. Toutes ont des propriétés invasives dans les tissus
environnants.
Une
tumeur comprend typiquement une matrice myxoide
avec des cellules en fuseau ou polyhédrales. Les cellules néoplastiques
peuvent prendre diverses formes: rondes ovoïdes ou élongées ; leur noyau est hyperchromatique. Des tapis cellulaires interdigités, riches en matrice myxoide,
peuvent être présent. La présence de pseudolipoblastes
est communément observée. La vascularisation de la tumeur est typique, avec
des capillaires curvilinéaire. Un myxosarcome "low-grade"
doit être différencié d’une lésion myxoide bégnine.
Traitement
L’excision complète des tumeurs
myxosarcome est nécessaire. En effet, une des caractéristiques du myxosarcome
et du myxofibrosarcome est leur taux élevé de
récurrence (selon les espèces, jusqu’à 70% dans l’année suivant l’ablation).
A chaque nouvelle croissance, les tumeurs augmentent leur niveau
d’agressivité et leur potentiel à devenir maligne. Le pronostic de guérison
est ainsi réservé.
Pour des informations plus détaillées sur le
fibrosarcome chez les lapins, voir: “Skin Diseases of Rabbits”,
by E. van Praag, A. Maurer and T. Saarony, 408 pages, 2010. Remerciements
All
my gratitude to Susan L. (USA), to Christine Harvey, DVM (USA), to E.
Kufuor-Mensah, DVM (USA) and to Dr. Taylor, DVM (USA) for kindly allowing the
use of illustrative material for this text. Thanks are also due to Timothy,
for his patience during picture-sessions. Informations
supplémentaires
Flecknell P., editor Gloucester, BSAVA
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Association2000. Hillyer E.V. and Quesenberry K.E., Ferrets,
Rabbits, and Rodents: Clinical Medicine and Surgery, New York: WB Saunders
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