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Papillome anal ou anorectal

Esther van Praag Ph.D.

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Des petites excroissances rouges sont parfois observées au niveau de l’anus des lapins. Leur origine n’est pas bien établie ; ils ne sont pas associés au virus des papillomes cutanés (Virus de Shope) ou oraux.

The tumeurs ont forme de chou-fleur se développe a partir de la muqueuse à la jonction du rectum et de l’anus. Ils peuvent saigner abondamment lorsqu’endommagés.

Signes cliniques et diagnose

La présence de papillomes rectaux ou anaux est inconfortable. Ils peuvent aussi causer des spasmes ineffectifs et persistants et l’impossibilité de déféquer (tenesmus fécal). Un diagnostic erroné peut conclure à une stase intestinale ou une inflammation de l’intestin (colite).

Traitement

la régression spontanée d’un papillome anal est parfois observée. L’approche privilégiée reste l’excision chirurgicale, car ces papillomes sont le résultat de transformation pré-malignes de cellules épithéliales squameuses columnaires de la muqueuse rectale ou anale. Les méthodes utilisées peuvent être une approche classique au scalpel, ou la destruction au laser, électrodissecation ou à l’azote liquide. Si la masse se trouve dans le rectum, il peut être accédé en faisant sortit le rectum par l’anus (”pull-out technique”). Il est nécessaire d’exciser complètement le papillome afin d’éviter les risques de reprise de la croissance de l’excroissance. Le tissu peut être envoyé dans un laboratoire spécialisé pour une analyse histopathologique.

Si la tumeur est invasive ou présente des caractéristiques malignes, elle doit être excisée avec une marge aussi grande que possible.

les soins post-chirurgicaux inclues l’administration d’analgésiques anti-inflammatoires non stéroïdiens afin de réduire l’inflammation des tissus et de contrôler la douleur, et une nourriture riche en fibres.

Le pronostic de guérison est bon.